à part soi

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la catastrophe amoureuse

la catastrophe amoureuse

rouge

New York City, août 2009

Chape qui chute, entraînant tout sur son passage, le temps, les lieux, les gens, les lunettes de soleil, son petit haut, ses longs bas, les boussoles, les ambitions horticoles et les joints de culasse. Rupture d’équilibre, sans reste, sans retour. Défaut caractérisé de perception. Ce n’est rien qu’une catastrophe universelle, qui semble n’arriver qu’à soi. Et de ce navire en perdition qu’est notre frêle esquif charnel, on fait tout un continent à la dérive. Elle est là, nous lui chantons son absence. Sa réalité est sans cesse mise à l’épreuve. Mélancolie d’elle dès qu’une porte se ferme. Chute interminable dans un mélange gazeux de manque et de maladresse (« Tu me manques » : et si c’est parce qu’on ne sait pas viser son coeur ?). Se sauver? Toute esquive est inutile. Par amour, l’homme qui valait trois milliards a fait faillite à Wall Street, Superman s’est recyclé vendeur de kryptonite chez Super U. Alors nous, peuchère !