à part soi

Menu

à part soi

Menu
halo sur le beau quai

halo sur le beau quai

Venise, quartier San Paolo, décembre 2011

Il n’y avait jamais d’effusion, à peine un soupir froissé. Pas de questions, juste un léger trouble, épousseté d’un mécanique haussement d’épaule. Et après? Le bruit des pas, vite dilué dans cet après-midi de juillet plein à craquer. Une immense cohue conquérante à regagner.

Et maintenant la béance. Des soirs à la soupière, paupières de plus en plus rayées par le soc infatigable de l’hiver. Le coeur serré à chaque descente de la nuit et cette brume rapide qui tombe sur nos vies involontaires. On se souvient. Ce n’est pas loin. Comment ces impatiences d’été peuvent-elles cheminer encore en nous dans le frisson de janvier? Pourquoi ont-elles laissé si peu de force, si peu de foi?