à part soi

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à deux doigts d’une saison sèche

à deux doigts d’une saison sèche


Les mots se laissent moins faire qu’avant. Ils n’en font qu’à leur tête et ta bouche s’absente. Ces mots-là qui mordaient tes corolles, cétoines mordorées, charançons poinçonneurs, sottises d’altises, à présent mouches perdues à un vin aigre. Imprenables.

« Faites que dans la paix, des anges nous conduisent vers des ruisseaux touffus où tremblent des cerises lisses comme la chair qui rit des jeunes filles. »
(Francis Jammes, le Deuil des Primevères)

Isère, avril 2013